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| Titre : | Perception du développement des technologies biométriques en France |
| Voir aussi : | |
| est cité par : | |
| Auteurs : | Défenseur des droits, Auteur |
| Type de document : | Rapports et études |
| Année de publication : | 10-2022 |
| Format : | 19 p. |
| Langues: | Français |
| Mots-clés : |
[Mots-clés] Enquête [Mots-clés] Technologies du numérique [Mots-clés] Informatique et libertés [Mots-clés] Algorithme [Mots-clés] Intelligence artificielle [Mots-clés] Respect de la vie privée et familiale [Mots-clés] Discrimination [Mots-clés] Libertés publiques et individuelles [Mots-clés] Reconnaissance faciale [Mots-clés] Sécurité publique |
| Mots-clés: | Technologies biométriques |
| Résumé : |
Dans le sillage de son rapport paru en 2021 intitulé "Technologies biométriques : l’impératif d’agir pour le respect des droits fondamentaux", le Défenseur des droits a souhaité connaitre la perception des enjeux liés au développement de ces technologies par la population française.
L'enquête « Perception du développement des technologies biométriques en France – Entre manque d’information et demande d’encadrement » réalisée auprès d'un échantillon représentatif, permet d'identifier quatre enseignements majeurs : - Existence d’un important déficit d’information du public: à peine plus d’un tiers des Français se sentent bien informés sur le fonctionnement ou les domaines dans lesquels interviennent les technologies biométriques. Cette connaissance partielle est fortement orientée autour des enjeux de sécurité, les usages mis en œuvre à d’autres fins étant nettement moins bien appréhendés. - Degré de confiance variable en fonction des entités responsables des déploiements: si les Français font confiance aux institutions régaliennes pour avoir une utilisation raisonnée des technologies biométriques, il n’existe pas de soutien inconditionnel à un usage généralisé de ces technologies. 33% des Français hésiteraient ou renonceraient à se rendre à une manifestation si des technologies biométriques y étaient déployées par les forces de l’ordre. Par ailleurs, le rejet des technologies d’évaluation est particulièrement marqué dans le secteur privé : plus de la moitié des Français s’opposent à l’analyse systématique de leurs comportements à des fins publicitaires ou de prévention de vol dans les magasins comme dans le cadre d’entretiens d’embauche. - Prise de conscience des risques d’atteintes aux droits: si de prime abord les Français n’identifient pas les risques d’atteintes aux droits que présentent les technologies biométriques, au fur et à mesure de l’enquête il devient clair pour une majorité de répondants qu’ils présentent des risques de discriminations et d’atteinte au respect de la vie privée. - Forte volonté de voir l’encadrement juridique existant renforcé: plus d’un tiers des Français considère que les enjeux liés aux technologies biométriques sont mal pris en compte par les pouvoirs publics. 84% d’entre eux estiment qu’un renforcement du cadre juridique applicable permettrait de mieux garantir les droits des personnes et un tiers considère qu’il est tout à fait prioritaire d’établir des interdictions dans certains domaines. |
| Note de contenu : |
Introduction
Méthodologie d’enquête Résultats 1· Technologies biométriques : une notoriété globale forte mais imprécise 2· Attitudes et opinions générales 3· Risques potentiels des technologies biométriques et leurs conséquences 4. Un appel au renforcement du cadre juridique en lien direct avec les recommandations du Défenseur des droits Conclusion |
| Thématique Bulletin documentaire PDF : | Technologies du numérique |
| En ligne : | https://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/rap-biomet-num-27.09.22_accessible_0.pdf |
Documents numériques (1)
 DDD_ETU_202210_Enquete_Technologies_Biometriques.pdf Adobe Acrobat PDF |
