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Titre : | Hate crime recording and data collection practice across the EU |
Voir aussi : | |
Auteurs : | Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne, FRA, Auteur |
Type de document : | Rapports et études |
Année de publication : | 06/2018 |
Format : | 108 pages |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : |
[Mots-clés] Race, Ethnie [Mots-clés] Discrimination [Mots-clés] Victime [Mots-clés] Provocation à la discrimination [Mots-clés] Politique pénale |
Résumé : |
Le présent rapport intitulé « Hate crime recording and data collection practice across the EU » porte sur l’enregistrement des crimes de haine et des pratiques en matière de collecte des données dans l’UE.
La description, figurant dans le rapport, des pratiques suivies dans les 28 États membres s’appuie sur les activités du sous-groupe sur les méthodologies d'enregistrement et de collecte de données sur les crimes de haine de la FRA et sur le recueil en ligne des pratiques. En se fondant sur ces pratiques, le rapport suggère ce que les États membres pourraient faire pour progresser dans ce domaine : Les États membres devraient collecter des données détaillées sur les divers préjugés motivant les crimes de haine. Pour l’heure, seuls 15 États membres ventilent leurs données sur les crimes de haine. Ces informations détaillées permettraient aux forces de police de contrôler l’efficacité de leurs réponses, ce qui pourrait contribuer à restaurer la confiance au sein des groupes concernés. Les États membres devraient réaliser régulièrement des enquêtes de victimisation afin de mieux connaitre la situation dans chaque pays. Seuls neuf États membres mènent de telles enquêtes, comprenant des questions spécifiques sur les crimes de haine. Les États membres devraient utiliser les compétences acquises par la société civile en renforçant la coopération entre celle-ci et les forces de police dans des domaines tels que la formation et la sensibilisation. Les forces de police devraient veiller à instaurer dans leurs services, à tous les niveaux, une culture plus tolérante, favorisant davantage de respect et de tolérance à l’égard de toutes les victimes potentielles de crimes de haine. Les agents de police devraient toujours être tenus d’évaluer si les crimes qu’ils ont à traiter sont ou non motivés par la haine, afin de s’assurer que les procédures de poursuite adéquates sont appliquées. Dans 15 États membres, les agents de police reçoivent déjà des instructions en la matière ; il faudrait qu’il en soit de même dans d’autres États membres. |
Thématique Bulletin documentaire PDF : | Discrimination - Egalité |
En ligne : | http://fra.europa.eu/sites/default/files/fra_uploads/fra-2018-hate-crime-recording_en.pdf |