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Titre : | A persisting concern : anti-Gypsyism as a barrier to Roma inclusion : Une préoccupation persistante : l’antitsiganisme, obstacle à l’inclusion des Roms |
Auteurs : | Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne, FRA, Auteur ; Union européenne, Auteur |
Type de document : | Rapports et études |
Année de publication : | 2018 |
Format : | 60 p. |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : |
[Mots-clés] Roms [Mots-clés] Discrimination [Mots-clés] Harcèlement [Mots-clés] Vulnérabilité économique [Mots-clés] Éducation [Mots-clés] Scolarité [Mots-clés] Emploi [Mots-clés] Chômage |
Résumé : |
Ce rapport révèle que les États membres n’atteignent toujours pas la plupart de leurs objectifs d’intégration, malgré les efforts consentis jusqu’à présent. Il s’agit d’un élément essentiel du cadre de l’UE pour les stratégies nationales d’intégration des Roms adopté en 2011.
Quelques domaines qui suscitent des préoccupations particulières : - L’antitsiganisme demeure répandu, un Rom sur trois rapportant avoir été victime de harcèlement. Les États membres doivent reconnaître et surveiller ce phénomène, et adopter des mesures efficaces afin de lutter contre les crimes de haine et les discours haineux qui le caractérisent. - Les conditions de vie de nombreux Roms de l’UE n’ont pas beaucoup évolué entre 2011 et 2016. 80 % des Roms sont exposés au risque de pauvreté, contre une moyenne de 17 % dans l'UE. 30 % d’entre eux vivent dans des ménages sans eau courante. Leur accès à l’eau potable est souvent comparable à celui des personnes vivant au Ghana ou au Népal. De telles conditions sapent tout progrès dans les domaines de l’éducation, de la santé ou de l’emploi. Il est donc nécessaire de redoubler d’efforts pour réduire la pauvreté, y compris pour éliminer la ségrégation en matière de logement, améliorer l’accès aux services d’utilité publique tels que l’électricité et l’eau, et créer davantage de logements sociaux. - L’éducation a connu une amélioration dans certains États membres, mais des lacunes persistent. Plus de 50 % des jeunes enfants roms reçoivent un enseignement pré-élémentaire, un taux souvent très inférieur à celui des enfants du même âge qui n’appartiennent pas à la communauté rom. S’agissant des taux d’éducation préscolaire, les Roms de l’UE se trouvent dans une situation similaire à celle des habitants de Porto Rico. Les États membres devraient donner accès à une éducation de qualité, fournir une assistance à l’apprentissage afin de compenser les piètres conditions de vie de nombreux élèves roms, et leur apporter un soutien ciblé à tous les stades de leur éducation. - Le chômage des jeunes : la part des jeunes Roms âgés de 16 à 24 ans, en particulier les femmes qui n’occupent aucun emploi, qui ne bénéficient d’aucune éducation ou qui ne suivent aucune formation, demeure élevée par rapport à la population générale. Il est nécessaire que les États membres stimulent l’emploi, en particulier pour les jeunes Roms, par exemple en offrant des formations en cours d’emploi, des stages et des apprentissages. Les Roms devraient aussi bénéficier d’un accès ciblé qui les aiderait à monter leur propre entreprise. Ce rapport alimentera le débat sur l’inclusion future des Roms dans l’UE, étant donné que le cadre européen existant arrivera à son terme en 2020. Mesurant l’incidence des actions existantes au fil des années et replaçant le dénuement des Roms dans le contexte mondial en effectuant une comparaison avec d’autres pays, ce rapport aidera l’Union européenne et ses États membres à jauger leur engagement en faveur des objectifs de développement durable des Nations Unies. |
Thématique Bulletin documentaire PDF : | Roms - Gens du voyage |
En ligne : | http://fra.europa.eu/sites/default/files/fra_uploads/fra-2018-anti-gypsyism-barrier-roma-inclusion_en.pdf |