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Document public
Titre : | Midterm review of the EU framework for national Roma integration strategies : Communication from the Commission to the European Parliament and the Council |
Voir aussi : | |
Auteurs : | Commission européenne, Auteur |
Type de document : | Rapports et études |
Année de publication : | 30/08/2017 |
Numéro de décision ou d'affaire : | COM(2017) 458 final |
Langues: | Anglais |
Mots-clés : |
[Mots-clés] Roms [Mots-clés] Politique publique [Mots-clés] Intégration [Mots-clés] Droit à l'éducation [Mots-clés] Éducation [Mots-clés] Emploi [Mots-clés] Santé - soins [Mots-clés] Logement [Géographie] Union européenne (UE) |
Résumé : |
La Commission européenne publie les résultats d'une évaluation "portant sur la manière dont les Etats membres mettent en œuvre leurs stratégies nationales d'intégration des Roms". Cette évaluation montre comment la situation des Roms a évolué depuis 2011. Le tableau d'ensemble s'améliore peu à peu. On observe ainsi une plus forte participation des Roms à l'enseignement préscolaire et une réduction du taux de jeunes en décrochage scolaire. En revanche, l'évaluation révèle aussi que pas moins de 80 % des Roms sont toujours exposés au risque de pauvreté, même si ce pourcentage a diminué par rapport à 2011.
Le cadre de l'UE pour les stratégies nationales d'intégration des Roms a donné plus de poids à la question de l'intégration des Roms dans les priorités politiques nationales et contribué à la définition des objectifs, structures, financements et contrôles nécessaires au renforcement de l'intégration à travers l'Europe. Toutefois, dans les domaines de l'éducation, de l'emploi, de la santé et du logement, les améliorations sont inégales et modestes, selon l'évaluation: Éducation: davantage d'enfants roms bénéficient de services d'enseignement et d'accueil préscolaires (53 % en 2016, contre 47 % en 2011), les progrès les plus marqués ayant eu lieu en Espagne, en Slovaquie, en Bulgarie, en Hongrie et en Roumanie, et les cas de décrochage scolaire sont moins nombreux (68 % en 2016, en recul par rapport à 87 % en 2011). Ces pourcentages restent trop élevés et la ségrégation dans l'éducation demeure un problème dans certains pays, plus de 60 % des enfants roms étant ainsi séparés des autres enfants en Slovaquie, en Hongrie et en Bulgarie. Emploi: la proportion grandissante de jeunes Roms ne travaillant pas et ne suivant pas d'études ni de formation (63 % en 2016, en hausse par rapport à 56 % en 2011) est un signal alarmant de l'inefficacité de la transition de l'éducation à l'emploi et à d'autres domaines. Ce taux a en fait progressé en Espagne, en Slovaquie, en Roumanie, en République tchèque et en Hongrie. Santé: le manque de couverture médicale de base en matière d'assurance reste préoccupant dans plusieurs États membres. Ainsi, la moitié des Roms en Bulgarie et en Roumanie n'ont pas accès à une couverture médicale de base. Logement: si l'accès des foyers roms aux services de base (eau courante et électricité) s'améliore, en particulier en Bulgarie, en Roumanie, en Slovaquie et en République tchèque, par contre les Roms sont de plus en plus souvent en proie à la discrimination en matière de logement, social notamment, au Portugal, en République tchèque et en Espagne. La Commission appelle à redoubler d'efforts aux niveaux européen, national et local, et à mieux coordonner lesdits efforts. Cela passe, par exemple, par la création de plateformes roms nationales regroupant l'ensemble des parties prenantes en vue de rationaliser les travaux avec les communautés roms. Les États membres doivent donner la priorité à la lutte contre la discrimination et la haine anti-Tsiganes et mettre l'accent sur l'intégration des jeunes, des femmes et des enfants roms. |
En ligne : | http://ec.europa.eu/newsroom/just/document.cfm?action=display&doc_id=46282 |