
Document public
Titre : | Arrêt relatif à l’obligation, pour un employeur, d’énoncer précisément le ou les motifs d’un licenciement, sous peine qu’il soit qualifié de « sans cause réelle et sérieuse » |
est cité par : | |
Auteurs : | Cour de cassation, Cass. Soc., Auteur |
Type de document : | Jurisprudences |
Année de publication : | 29/11/1990 |
Numéro de décision ou d'affaire : | 88-44308 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
[Mots-clés] Emploi [Mots-clés] Entreprise [Mots-clés] Emploi privé [Mots-clés] Contrat de travail [Mots-clés] Cessation d'activité [Mots-clés] Licenciement [Mots-clés] Absence de motivation d'une décision |
Résumé : |
Le requérant, un salarié venant d’être licencié, s’est pourvu en cassation afin d’obtenir l’annulation de l’arrêt de la cour d’appel le déboutant de ses demandes d’indemnisation.
Il ressort des faits que le requérant a reçu notification de son licenciement par une lettre du 14 avril 1987 se bornant à viser " les fautes extrêmement graves " qu'il aurait commises. Dans ce cadre, la Cour de cassation a jugé que l'employeur n'avait énoncé dans la lettre de notification du licenciement, prononcé à titre disciplinaire, aucun motif précis, ce qui équivalait à une absence de motif. Par conséquent, la Cour de cassation fait droit aux demandes du requérant. |
En ligne : | https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?idTexte=JURITEXT000007025470 |