Madame X est embauchée en 2008 par une entreprise en qualité de technicien chimiste, puis en 2009, elle est promue chef de service.
Elle estime subir une inégalité salariale par rapport à d’autres chefs de services masculins et une absence d’avancement de carrière, son absence relative à son état de grossesse lui ayant été reprochée.

Le Défenseur des droits est intervenu régulièrement auprès de l’employeur afin d’évoquer avec lui la situation professionnelle de la salariée et de tenter de trouver une solution amiable au litige en cours.

L’intervention du Défenseur des droits a permis de proposer à la réclamante un entretien au cours duquel chaque partie a pu échanger de manière constructive sur le différend salarial et faire des propositions.
Le 27 juin 2014, la réclamante et la société ont signé un avenant à son contrat de travail revalorisant son statut et son salaire de base à hauteur de 2130 € bruts.
Madame X souhaitant également la réparation de son préjudice, les interventions du Défenseur des droits se sont poursuivies et la société a accepté de verser à la réclamante à titre transactionnel la somme de 5325 €.
Le protocole d’accord transactionnel signé entre les parties le 7 novembre 2014, indique que « pour être accompagnée dans sa démarche, la salariée a saisi le Défenseur des droits qui a pris contact avec la société par courriel le 6 mai 2014. A compter de cette date, le litige opposant la salariée à la société fût traité en collaboration avec le Défenseur des droits ».
L’intervention amiable des services du Défenseur des droits, dans le but de renouer le dialogue entre les parties, mais aussi pour l’obtention de la revalorisation salariale et la conclusion d’une transaction, a été déterminante.