Monsieur X a été victime d'une chute d'un toit dans le cadre de son activité professionnelle, occasionnant un traumatisme crânio-encéphalique sévère avec coma. Tétraplégique, dans un état de conscience minimal (état pauci-relationnel), Monsieur X a été hospitalisé dans l'unité spécialisée d’un hôpital, pour une prise en charge médicale au long cours.
Depuis plus de deux ans que Monsieur X est hospitalisé, le Dr Y et son équipe soignante ont rencontré continuellement de graves difficultés relationnelles avec ses parents, alors qu’avec la femme de Monsieur X, tout s’est déroulé au mieux. Les parents de Monsieur X n’ont eu de cesse de manifester des critiques sur les soins prodigués et de proférer des menaces à l’adresse du médecin, l’obligeant à faire une déclaration en main courante.
Le Dr Y a sollicité l’intervention du Défenseur des droits, dénonçant l'attitude d'opposition systématique et le comportement agressif des parents qui maintiennent les soignants dans un climat de crainte très préjudiciable à la qualité et à la sécurité des soins de Monsieur X.

Le Défenseur des droits s’est rapproché, à plusieurs reprises, du directeur de l’établissement, du médecin responsable de l’unité spécialisée et de la délégation départementale de l’Agence régionale de santé. Les parents ont finalement accepté de participer régulièrement à des réunions avec l’équipe soignante en présence du directeur, visant à faire un point régulier sur les soins et d’éventuelles difficultés rencontrées.

Le Défenseur des droits est intervenu en qualité de médiateur pour rétablir la confiance et le dialogue entre la famille du patient et l’équipe médicale.