Monsieur X est incarcéré au sein d’une maison d’arrêt. Il se plaint de troubles sensitivomoteurs affectant son bras et sa main qui seraient la conséquence d’une interpellation « musclée ». Selon sa mère, les douleurs cervico-brachiales ainsi que les difficultés pour se servir de sa main dont souffrent son fils ne seraient pas prises en charge de façon optimale. Il ne bénéficierait pas d’un traitement médicamenteux et d’une rééducation fonctionnelle adaptés.
Inquiète d’une évolution avec séquelles, la mère de Monsieur X a adressé plusieurs courriers, au médecin de l’unité de consultation et de soins ambulatoires (UCSA) et à l’Observatoire international des prisons, avant de solliciter l’intervention du Défenseur des droits.

Le Défenseur des droits s’est rapproché du médecin de l’UCSA dans le but d’obtenir l’ensemble des pièces médicales lui permettant d’évaluer la prise en charge médicale de Monsieur X.
Après analyse du dossier médical, le Défenseur des droits a rendu un avis au terme duquel il a expliqué à la mère de Monsieur X que ce dernier avait bénéficié de plusieurs avis spécialisés à l’hôpital et de soins consciencieux et diligents. L’évolution était favorable avec une disparition totale des troubles constatés.

Grâce à l’intervention du Défenseur des droits, la mère de Monsieur X a pu obtenir des explications rassurantes sur la prise en charge médicale de son fils et le médecin de l’UCSA s’est réjoui de la résolution de cette situation.