Suite à un accident de travail survenu en 1996, Monsieur X a subi plusieurs interventions chirurgicales invalidantes de la cheville et du pied. Depuis 2010, Monsieur X souffre de douleurs chroniques du pied, relativement intenses.
Monsieur X est incarcéré au sein d’un centre de détention, depuis deux ans. Il est dans l’attente, depuis plus d’un an, d’une nouvelle intervention chirurgicale du pied, dont l’indication a été pourtant validée par la réalisation de plusieurs examens spécialisés en milieu hospitalier. En attendant, un traitement antalgique, à base de dérivés morphiniques, lui est proposé par le médecin de l’unité de consultation et de soins ambulatoires (UCSA).
Regrettant de ne pas parvenir à obtenir directement du médecin de l’UCSA, malgré ses réitérations, des informations concernant la suite de sa prise en charge et, notamment, la programmation de son opération du pied, Monsieur X a sollicité l’intervention du Défenseur des droits.

Le Défenseur des droits s’est rapproché du médecin de l’UCSA dans le but d’obtenir des informations sur l’effectivité de la prise en charge médicale et chirurgicale de Monsieur X.

Grâce à l’intervention du Défenseur des droits, Monsieur X a pu obtenir une information loyale, claire et appropriée sur son état de santé ainsi que les conclusions de sa consultation avec le chirurgien orthopédique.