Monsieur X déplorait la prise en charge médicale de sa mère, Madame Y, ainsi que les conditions de son décès au d’un CHRU.
Monsieur X et sa famille n’auraient pas été avisés de la mort imminente de Madame Y.
Celle-ci ayant été trouvée morte, par « hasard », au sol, nue, tête dans ses selles.
Si Monsieur X avait pu recevoir plusieurs réponses de l’établissement hospitalier, pour autant cela ne lui avait pas permis d’être apaisé.
De plus, destinataire d’une réclamation suite à ces faits, l’agence régionale de santé n’avait pas répondu à Monsieur X, augmentant ainsi son sentiment d’indifférence et de mépris de la part de cette institution.
Monsieur X, dans sa saisine au Défenseur des droits, rappelait le sens de sa démarche, qui était d’honorer la mémoire de sa mère, mais également afin d’éviter que d’autres patients connaissent la même fin de vie.

Le pôle santé du Défenseur des droits a pu convaincre Monsieur X d’accepter une médiation entre lui, sa famille et le CHRU. Monsieur X a ainsi accepté ce principe de médiation car le Défenseur des droits l’accompagnait dans cette démarche. En effet, il avait auparavant refusé cette proposition de la part du CHRU, estimant que cela serait inutile, que le CHRU serait juge et partie.
Le pôle santé s’est également adressé à l’agence régionale de santé afin qu’une réponse écrite soit apportée à Monsieur X.

La médiation organisée a répondu aux attentes de Monsieur X, après un temps d’écoute, d’échanges, d’explications… il a pu prendre connaissance des engagements formels pris par la direction du CHRU relatifs à la mise en œuvre d’actions correctives.